Les détecteurs de mouvement (ou de présence), permettent de réaliser de réelles économies d’énergie. Ils sont de plus en plus fréquemment utilisés en même temps que les LED pour aller au bout de la démarche écologique/économique. Le détecteur de mouvement allume les luminaires lorsque l'occupant entre dans la pièce et les éteint quelques secondes ou minutes après sa sortie. L'éclairage n'est donc utilisé que lorsque cela est nécessaire, et il n'y a plus de risque d'oublier une lumière allumée ici ou là pendant des heures. Les économies réalisés par le placement de détecteurs de présence se situent, selon certaines sources, entre 35 et 45 %. Notons toutefois qu'un détecteur possède sa propre consommation : généralement moins d'1 watt.
Dans le milieu professionnel, un détecteur de mouvements se différencie d'un détecteur de présence par une sensibilité accrue.
Différentes technologies existent sur le marché. La technologie à infrarouge (IR) est la plus répandue dans le domaine de l’éclairage. (projecteurs extérieurs, appliques, etc...) Cependant, quelques applications de gestion d’éclairage (par exemple les sanitaires ou les lieux de passage en longueur), font appel aux technologies ultrasoniques (US, pour Ultra-Son).
Détecteur à infrarouge (IR)
Ils détectent le mouvement du corps humain par la mesure du rayonnement infrarouge (= chaleur) émis par le corps humain.
Ils sont dits "passifs" car ils n'émettent aucune radiation, contrairement aux détecteurs à infrarouge actif de type "barrière" ou les détecteur US qui émettent en permanence des ultra-son en attendant qu'une personne vienne renvoyer l'onde par sa présence (voir plus bas).
Ils mesurent donc le rayonnement infrarouge émis par les surfaces chaudes. Ils fournissent une indication de changement d'occupation d'un lieu : absence ou présence mais ne permettent pas de connaître le taux d'occupation d'un local ou le nombre d'occupants.
Plus précisément, les détecteurs de mouvement à infrarouge comportent un certain nombre de facettes sensibles. Leur rayon d'action est ainsi découpé en une série de segments. C’est le passage d’un corps (et donc de chaleur) d’une facette à l'autre qui permet de détecter qu'il y a un mouvement.
La sensibilité d'un détecteur dépend donc du nombre de segments sensibles.
Par exemple, un détecteur dont le rayon de détection est découpé en peu de segments risque de ne pas détecter une personne se dirigeant vers lui puisque bien qu'elle soit en train de se déplacer, elle est toujours captée par la même facette du détecteur infra-rouge.
Pour certains modèles perfectionnés (avec beaucoup de facettes), cette sensibilité est réglable. La limite d’utilisation des détecteurs IR réside dans son incapacité à effectuer une détection au travers d’une paroi par exemple. C’est le cas dans les sanitaires ou les bureaux aménagés avec des cloisons antibruit ou des armoires hautes.
Détecteurs ultrasoniques (US)
Les détecteurs US sont de type émetteur/récepteur et fonctionne sur le principe de l’effet Doppler. Toute onde ultrasonique (32 kHz à 45 kHz) émise par le détecteur qui rencontre un objet sur son parcours, "rebondit" en direction inverse avec une fréquence différente. Le détecteur est donc capable de mesurer l’écart de fréquence et de générer ainsi un signal de présence. Les détecteurs US ont une portée un peu plus limitée que l'infra-rouge mais peuvent détecter des mouvements beaucoup plus fin et précis, et ce même autour de certains obstacles.
Branchement électrique
La plupart des détecteurs ont besoin du neutre pour fonctionner. Soit un branchement à 3 fils.
Mais aujourd'hui certaines références (notamment les détecteur muraux à installer en lieu et place d'un interrupteur) fonctionnent toutefois avec uniquement une arrivée et un départ de phase, et donc sans neutre, comme un interrupteur classique.